1) Le rehaussement de crédit peut prendre diverses formes, souvent conjuguées dans une même opération de titrisation : lettre de crédit irrévocable couvrant une partie des créances, assurance couvrant la première partie du risque de défaillance, marge excédentaire représentant la différence entre les versements reçus sur les créances cédées et les versements payés sur les titres émis et destinée à couvrir les pertes liées aux créances cédées, compte de réserve ou compte de garantie espèces constitué de fonds déposés par l’initiateur, surdimensionnement, hiérarchisation des
tranches, c’est-à-dire émission de plusieurs tranches de titres supportant une part différente du risque, etc.
2) En dehors de la titrisation, le rehaussement de crédit s’applique également aux émissions obligataires, sous la forme d’une lettre de garantie, d’une assurance ou d’un dépôt de titres garantis. L’opération vise toujours à obtenir pour les titres émis une note supérieure à celle qui leur serait autrement attribuée.
3) L’établissement qui fournit le rehaussement de crédit (souvent spécialisé dans cette activité) est appelé
rehausseur de crédit (
credit enhancer ou, dans le cas d’un établissement spécialisé dans cette activité,
monoliner); on trouve aussi l’orthographe
réhausseur de crédit.